Mercredi après-midi au parc.
Hier après-midi, rendez-vous au Rectorat à 14h.
J'aime bien, quand je vais au Rectorat me garer près du Jardin des plantes dans la contre-allée le long des Allées Frédéric Mistral.
Je traverse le jardin des plantes, emprunte la première passerelle, puis le Grand Rond, la deuxième passerelle et le jardin Royal. Et me voilà au Rectorat, à l'aller je fais le parcours sans m'arrêter, il ne faudrait pas être en retard, d'ailleurs il n'y a personne, le petit train, le manège, les autos-tamponneuses sont recouverts de bâches, les balançoires bloquées en l'air.
Et comme toujours, petite sortie, petit appareil photo dans le sac, mon appareil photo passe-partout.
15h30, le retour, même chemin dans l'autre sens, il fait beau, tout le monde est dehors.
Les canards se baignent au jardin Royal.
On se promène autour du Grand Rond, les papys-mamys avec leurs petits enfants, les mamans avec leur progéniture.
Je fais le grand tour ; j'évite une petite fille et sa poussette ; un tirailleur embusqué derrière les toilettes tire à l'aide de sa carabine sur trois ennemis en planque derrière un sapin centenaire :
- Tatatata !
- Pan ! pan ! riposte un des ennemis.
- Ah, non ! t'es mort
L'ennemi s'écroule, il est bon tireur, faut pas rigoler !
Du haut de la deuxième passerelle je vois le Kiosque à musique, sur le parterre qui l'entoure la portée s'est envolée il ne reste plus que les notes de musique. (restes du parterre fleuri de cet été).
Le bassin est vide, on est quand même au mois de janvier.
Un petit garçon dévale la pente sur son vélo, freine en me voyant pour m'éviter mais visiblement la technique du freinage n'est pas bien maitrisée :
-Pas avec les pieds, lui hurle sa maman, regarde tes chaussures. C'est avec les mains qu'on freine.
Je souris en pensant à la position à adopter pour freiner avec les mains et je continue mon chemin.
Me voila au jardin des plantes, sur un banc une étudiante révise un cours sur lequel on apperçoit la coupe d'un coeur très coloré (rouge, bleu, vert) ; étudiante en médecine sans doute (la fac est juste derrière).
Un banc plus loin, une dame agée lit "paru-vendu" ; curieux comme lecture.
Là un groupe de personnes d'un certain âge discute, les dames en manteau de fourrure assises sur un banc, les messieurs debout, une des dames craignant le soleil utilise un parapluie comme ombrelle une couverture sur les genoux (image étrange et insolite).
Un des paons du jardin s'est perché sur une des fenêtres du Musée d'histoire naturelle. Il ne sait pas le pauvre malheureux que certains de ses congénères sont empaillés à l'intérieur ? Ou alors vient-il les narguer ?
Tout fonctionne maintenant : manège, autos-tamponeuses, balançoires, petit train.
Une petite fille commente avec son papa les gravures représentant les animaux du Musée d'histoire naturelle, utilisant la barbe à papa comme baguette pour montrer sur les gravures l'objet de la discussion.
Curieuses gravures où le petit escargot fossile a la même taille que l'éléphant sur l'image voisine.
C'est l'heure du goûter, ça sent bon les crèpes, la barbe à papa et les marrons chauds.
Me voilà au portail, je retrouve ma voiture et tout droit au supermarché.
Une petite demi-heure de bonheur !
J'aime ces moments pris sur un emploi du temps chargé, je les apprécie d'autant plus que j'ai l'impression de les avoir un peu volés, ils ont plus de saveur que si j'étais venu me promener sur mon temps libre.